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     BOULOGNE S/Mer 62200 : Mathéo, 4 ans, atteint d’un cancer du cerveau, a réalisé son rêve grâce à Christophe Lhomel

     

    Le défi de l’Hermione

    Il y a un an, les médecins diagnostiquent un épendymome de grade III à Mathéo. Un cancer du cerveau dont seulement 30 % des enfants passent le cap des deux premières années.

    Suivi régulièrement par les médecins depuis ce temps, Mathéo, originaire de Nuncq, est un enfant très curieux et plein de rêves. « On essaye de le faire vivre comme les autres garçons de son âge » explique la grand-mère.

    Parmi ses rêves : visiter un bateau de pêche. Une fois le rêve confié à mamie, cette dernière va taper à toutes les portes et se démener pour le réaliser.

    « J’ai essayé de chercher et demander un peu partout pour réaliser le rêve de Mathéo et le hasard a fait que j’ai reçu une réponse positive de Christophe Lhomel. Ce dernier a accepté de prendre de son temps, la semaine dernière, pour faire monter Mathéo sur son bateau et lui faire la visite. Pendant deux heures, c’était l’émerveillement » se souvient Pascale Brebion, la grand-mère.

    Une rencontre qui a également marqué Christophe Lhomel. Le pêcheur boulonnais a trouvé dans le parcours de ce petit garçon « une leçon de vie exceptionnelle ».

    Mais l’histoire ne s’arrête pas là, le rêve du petit Mathéo va se poursuivre. Cette fois-ci, il prendra le large avec Christophe Lhommel lors de la grande procession qui aura lieu le 26 août. Un émerveillement qui se prolonge en attendant le prochain, car la grand-mère veut maintenant réaliser un autre rêve de son petit fils : donner le coup d’envoi d’un match du PSG !  

     

     

     

     

     

     

                                Le défi de l’Hermione

     

     

     

                             Le défi de l’Hermione
     
     

                                  


     

    "Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation"

    La Fayette a été l’un d’eux, il reste aujourd’hui un symbole. Reconstruire l’Hermione, la frégate qu’il emprunta pour gagner l’Amérique, c’est rendre à La Fayette un hommage authentique et conserver la mémoire d’une grande aventure de solidarité entre les hommes. Depuis juillet 1997, l'Association Hermione-La Fayette s'est lancée dans une formidable aventure, la reconstruction de la frégate Hermione, navire, qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance. Reconstruire l’Hermione, c’est reconstituer un élément de notre patrimoine maritime. C’est engager un grand chantier au service de l’économie et de la culture de toute une région.

    Parce qu'on a besoin de mémoire pour construire l'avenir

    Rochefort, ville nouvelle du 17ème siècle doit sa naissance à la décision de Colbert d'implanter sur les rives de Charente un nouvel arsenal du Royaume de France dans le but de construire, armer, approvisionner et réparer une flotte de guerre capable de résister aux assauts ennemis. Aujourd'hui Rochefort s'invente un autre avenir mais en l'appuyant sur un patrimoine unique au monde, constitué par l'ancienne Corderie Royale restaurée après 20 ans d'efforts, joyau de l'ancien Arsenal et par les formes de radoub dont la plus ancienne remonte au 17ème siècle.

    La reconstruction d'un navire du 18ème siècle s'intègre dans cette reconquête d'une identité, elle veut aussi apporter à la France un témoignage de son histoire navale en même temps qu'un symbole de la fraternité franco-américaine à travers un navire qui a attaché son nom à celui d'un homme, La Fayette, symbole du soutien français aux insurgés d'Amérique.


    Une frégate, témoin d'une grande époque de la construction navale française

     

    En 1778, dans l'arsenal de Rochefort sur une cale de construction proche de la Corderie Royale, l'Hermione était mise en chantier.

    Navire de plus de 65 mètres de longueur hors tout, doté d'une voilure de 1500 m2 répartie sur trois mâts, l'Hermione fut construite sur les plans de l'ingénieur Chevillard Aîné.

    Elle faisait partie, avec la Courageuse, la Concorde et la Fée, d'une série de quatre frégates mises en chantier à Rochefort.

    Appartenant à la catégorie de frégates dites légères, caractérisées par leur vitesse et leur maniabilité, l'Hermione était équipée de 26 canons tirant des boulets de 12 livres, d'où son nom de "frégate de 12".

    Longue de 44,20 m, large de plus de 11 m, la frégate nécessita 11 mois de travail pour des centaines de charpentiers, forgerons, perceurs, cloueurs, calfats... bagnards... pour un total de plus de 35 000 journées de travail.

    Un navire à jamais lié à la légende de La Fayette

     

    "Du premier moment où j'ai entendu prononcer le nom de l'Amérique, je l'ai aimée ; dès l'instant où j'ai su qu'elle combattait pour la liberté, j'ai brûlé du désir de verser mon sang pour elle ; les jours où je pourrai la servir seront comptés par moi, dans tous les temps et dans tous les lieux, parmi les plus heureux de ma vie." La Fayette

    Eté 1776, la rupture est consommée entre l'Angleterre et les "insurgents", partisans de l'indépendance des colonies anglaises en Amérique du Nord.

    En janvier 1779, de retour d'Amérique où il s'était porté volontaire au service de la cause américaine, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, gentilhomme français âgé de 21 ans, s'efforce d'obtenir pour elle le soutien officiel de la France.

    Il réussit à convaincre le roi Louis XVI et son état-major d'apporter une aide militaire et financière aux troupes du Général Washington.

    Le 21 mars 1780, le jeune major général de La Fayette embarque à bord de l'Hermione. Il part combattre aux côtés des insurgés américains qui luttent pour leur indépendance.

    Il débarque à Boston après 38 jours de traversée et rejoint le général Washington pour lui annoncer l'arrivée imminente des renforts français.

    Dix-huit mois plus tard, les insurgents américains, auxquels s'est joint La Fayette remportent dans la baie de la Chesapeake sur mer, puis à Yorktown sur terre des victoires décisives avec l'appui des troupes françaises conduites par Rochambeau et de Grasse.


    Visiter le chantier a  Rochefort

     

    Le chantier est ouvert tous les jours :

    - De février à mars et d'octobre à décembre : 10h00 - 12h30 et 14h00 - 18h00

    - D'avril à juin et en septembre : 10h00 - 19h00

    - En juillet et août : 9h00 - 19h00

    Fermeture en janvier et le 25 décembre.

     

     

    L'Hermione enfin sur la Charente



    Revivez la mise à l'eau de la frégate, un moment historique pour Rochefort.

     
     
     

     

    Savoir

     

    A Rochefort, les manoeuvres de mise à l'eau de l'Hermione ont été bien compliquées; l'opération a même failli échouer. Heureusement, tout s'est bien terminé.

    Il était environ 19H40, à marée haute, lorsque la coque rutilante, peinte de bleu, jaune et rouge vifs, a quitté sa cale de construction pour sa première rencontre avec les eaux de la Charente.  Quelque 65.000 personnes avaient fait le déplacement.

    Cap sur Boston... en 2015

     

     

    C'est la manoeuvre du bateau-porte, construit pour l'occasion et utilisé pour la première fois à Rochefort depuis la Seconde guerre mondiale, qui a été la plus ardue, avant finalement d'ouvrir le passage à la majestueuse coque de l'Hermione sur laquelle avaient pris place musiciens, danseurs et comédiens en costumes du 18e siècle.

    Tirée par deux remorqueurs, la frégate - qui n'a encore ni mât, ni voile, ni gréement - est sortie sans encombres de l'étroit chenal de la forme de radoub qui a abrité son chantier depuis 1997; une sortie saluée par  21 coups de canon.

    Après ce premier test de navigation, la réplique de la frégate sur laquelle La Fayette rallia en 1780 les Etats-Unis,  - longue de 65 mètres et large de 11 mètres - regagnera dès ce samedi  un autre bassin de construction navale mieux adapté à la poursuite du chantier.

    D'un coût de 25 millions d'euros - le double du budget initial - ce chantier titanesque a mobilisé des dizaines d'artisans venus de France, mais aussi d'Angleterre, d'Allemagne, d'Espagne, de Suède, qui ont travaillé sous les yeux de quelque 3,5 millions de visiteurs.

    Prochain défi de taille pour la frégate, la traversée jusqu'à Boston à l'horizon 2015 avec un double équipage, français et américain. C'est dans cette ville du nord-est des Etats-Unis que La Fayette, âgé d'à peine 23 ans, avait débarqué pour combattre aux côtés des insurgés américains contre les troupes britanniques, scellant son destin de héros de l'Indépendance américaine.

     

    Savoir

     

     

                                     l'hermione prend la mer  le dimanche 07.09.2014

     

                               Savoir     cliquez sur le lien de video

     

                                                          

     

    Savoir

     

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  • La pomme est un fruit merveilleux

     

    La pomme est un fruit merveilleux tant il est bon pour la santé. Une pomme de 150 grammes n'apporte que 70 Kcal. Autrement dit, mieux vaut la préférer à une pâtisserie en cas de petite faim. 

     

    Facile à préparer la pomme se décline en une multitude de préparations, associée à des fruits, des viandes, du poisson, des abats. Elle se marie particulièrement bien au boudin noir. Cuite ou crue, la pomme peut être consommée plusieurs fois par jour.

     

    En plus d'être pauvre en calories, elle est riche en :

     
    • fibres,
    • magnésium,
    • potassium,
    • phosphore,
    • vitamines,
    • fructose,
    • glucides,
    • eau,
    • antioxydants.
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    • Les vitamines sont principalement concentrées dans la peau de la pomme. C'est la raison pour laquelle il est recommandé de manger sa peau crue ou cuite, après l'avoir passée sous l'eau et essuyée.

       

      La pomme aide à lutter contre le cholestérol grâce à son pouvoir d'absorption des lipides dans l'intestin. Elle exerce un pouvoir régulateur sur la pression sanguine, participe activement contre les maladies cardiovasculaires, agit directement sur la diminution des risques du cancer du côlon.

       

      Si la pomme est conseillée en cas de régime alimentaire, c'est parce qu'elle coupe la faim, évite les nombreux grignotages dangereux pour la santé et le poids. Les croqueurs de pommes ont la taille plus fine que ceux qui n'en mangent pas.

       

      Pratique, la pomme se glisse facilement dans un sac et se déguste partout. Elle permet, lors d'une activité physique, de redonner un coup de fouet en cas de coup de barre grâce aux fructoses et aux glucides qui la composent. Composée à 85 % d'eau, elle réhydrate et désaltère.

       

      Les femmes enceintes ont intérêt à consommer des pommes.

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    • Associé au poisson, ce fruit contribue à la bonne santé du bébé.

    • Des études ont démontré que cette association pomme et poisson protège le bébé contre l'eczéma et l'asthme à long terme. Cette protection semble être due aux antioxydants que contient la pomme.

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    •  Une future maman a donc tout intérêt à manger plusieurs pommes par jour cuites et crues.

       

    • Crue, cuite ou en jus, la pomme est une mine de bienfaits pour la santé des petits et des grands. Économique, on la trouve toute l'année en de nombreuses variétés.

       

      La pomme contient une grande variété d’antioxydants qui permettent de prévenir les cancers, en particulier le cancer du poumon, ainsi que les maladies cardiovasculaires. Pour profiter de cet atout de la pomme, il est préférable de la consommer avec sa peau, qui possède davantage de pouvoir antioxydant que sa chair.

       

      Des études ont par ailleurs démontré qu’une consommation régulière de pomme pouvait avoir des effets positifs sur les fonctions respiratoires et ainsi prévenir l’asthme.

       

      La pomme contient d’importantes quantités de fibres. La moitié de ces fibres sont solubles, en particulier de la pectine. Celle-ci, particulièrement présente dans la peau de la pomme, permet de diminuer le cholestérol, notamment le mauvais cholestérol. Il faut toutefois pour cela consommer deux ou trois pommes par jour. Sa richesse en fibre permet, même avec des quantités moindres, de réguler le transit intestinal.

       

      La pomme est riche en vitamines, notamment des vitamines du groupe B et E, ainsi que des vitamines C. Notez que la peau des pommes concentre davantage de vitamines C que sa chair. Cuire la pomme diminue également son apport vitaminique. Elle contient par ailleurs 85 % d’eau, ce qui, en plus de vous rafraîchir et de vous désaltérer, vous apporte de multiples minéraux et oligo-éléments, en particulier du potassium.

       

      La pomme est un fruit modérément calorique car elle ne contient en moyenne que 80 calories. Elle est ainsi le coupe-faim idéal dans le cadre d’une alimentation saine. Ces calories sont pour la plupart apportées par les glucides contenus dans la pomme : 12 g pour 100 g. Elle contient en revanche de très faibles quantités de lipides et de protéines, puisque 100 g de pomme n’apportent pas plus de 0,3 g de chaque.

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      Les pommes peuvent être conservées plusieurs jours dans une corbeille à fruits. Veillez toutefois à ne pas les laisser dans une pièce surchauffée. Vous pouvez également les conserver dans le bac à légumes de votre réfrigérateur, ce qui évitera qu’elles ne continuent à mûrir.

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  • Histoire et l'origine du miel

     

    Grâce à des peintures rupestres, découvertes en Espagne, en Afrique du Sud ou en Inde, on a pu se faire une idée plus précise de l'époque à laquelle les hommes se sont intéressés de près au miel. Au point de se hisser, comme le représentent ces peintures datées de la fin du Paléolithique, à l'aide de lianes jusqu'à des cavités où des abeilles voletantes signalent la présence d'un rayon.
    Ces témoignages prouvent que les chasseurs de miel n'hésitaient pas, il y a plus de 12 000 ans, à se lancer dans de périlleuses escalades pour déloger le miel sauvage, selon des techniques que l'on peut rapprocher de celles encore utilisées aujourd'hui en Afrique, dans l'Himalaya ou en Amazonie.

     

    Imiter et suivre les animaux

     

    L'ours est largement aussi friand de miel que l'homme préhistorique, médiéval ou contemporain. Mais il n'est pas le seul. Le chimpanzé est un amateur forcené, qui sait habilement prélever dans les rayons le miel sauvage en se servant de brindilles qu'il lèche avec délectation.
    Babouins et gorilles partagent avec lui cette préférence.
    Mais dans le règne animal, c'est le coucou d'Afrique qui joue le rôle le plus étonnant. En voletant autour des colonies d'abeilles, car il se nourrit de larves et de cire, il sert à son corps défendant d'indicateur.
    Lorsque les Pygmées perçoivent son appel, ils le suivent à la trace jusqu'à l'arbre où l'essaim est niché.
    Armés de torches, les hommes grimpent alors de branche en branche jusqu'à l'entrée de la ruche qu'ils enfument sommairement et, plongeant le bras dans l'orifice, se saisissent des rayons.

     

    Une bénédiction tombée du ciel

     

    Pendant très longtemps, l'homme a cru tout simplement que le miel tombait littéralement du ciel lors de certaines manifestations météorologiques, l'apparition d'un arc-en-ciel ou le lever d'une constellation : les abeilles ne faisaient que transporter le miel depuis les corolles des fleurs, où il était tombé, jusqu'à leurs ruches, où l'on pouvait aller le récolter.
    Parmi les preuves les plus anciennes de l'élevage des abeilles figurent des scènes gravées ou peintes sur les murs des temples égyptiens.
    Le métier d'apiculteur est une profession parfaitement identifiée dans l'ancien Empire égyptien, 2400 avant J.-C. : même si la cueillette du miel sauvage continue d'être pratiquée, on sait désormais construire des ruches, sous forme de sortes de vases d'argile empilés les uns sur les autres.
    On sait utiliser des enfumoirs en terre cuite (la fumée diminue l'agressivité des abeilles et permet de s'emparer de leur miel plus facilement), on pratique aussi la transhumance en embarquant les ruches sur le Nil ou à dos de chameau pour trouver les meilleurs emplacements où les plantes à fleurs seront les plus productives. Car le miel sert non seulement d'aliment, mais aussi de remède et de matière première pour les embaumements.

     

    Les débuts de l'apiculture

     

    Les romains seront les dignes successeurs des premiers "cultivateurs" d'abeilles de l'histoire.
    Les ruches étaient à l'origine très rudimentaires, troncs d'arbre évidés, mais bien vite elles ont été confectionnées en paille, en bois ou en écorce, ce que confirme l'étymologie du mot ruche, dérivé du gaulois Ruscaqui signifie écorce.
    Mais l'histoire du miel ne saurait se cantonner à celle du Bassin méditerranéen. Elle connaît des développements tout aussi passionnants dans la civilisation aztèque, où le miel figurait au menu dès le petit déjeuner, dans une boisson au cacao mêlée de miel, de piment et de vanille.
    La bouillie de maïs au miel est un aliment de base chez tous les peuples amérindiens. Et si l'on part à l'exploration du continent asiatique, on s'aperçoit non seulement que l'apiculture est mentionnée en Chine dès le XVIe siècle avant J.-C.
    mais que le premier pain d'épices authentique de l'histoire du monde semble bien être chinois.

    Avant même de savoir chasser, l'homme vécut de la cueillette. Il lui aura fallu peu de temps pour qu'il déniche cet aliment prodigieux qu'est le miel, au creux d'un tronc d'arbre ou dans l'anfractuosité d'une falaise, mis à sa portée par la nature, comme les baies ou les racines, les feuilles, les graines et les bourgeons.
    Le goût du sucré chez l'homme, on le sait aujourd'hui, relève non pas de l'acquis, du culturel, mais au contraire de l'inné, de l'instinctif. Avant même de naître, l'homme est attiré non pas par le salé, l'amer ou le piquant, mais par le doux, le sucré.

    Mais pour qu'il puisse y avoir miel, encore faut-il qu'existent et que travaillent les abeilles. A quelle époque sont-elles apparues sur terre ? Car pour qu'existent et que travaillent les abeilles, encore faut-il qu'abondent les plantes à fleurs...
    Les scientifiques estiment que les abeilles butinent et stockent le miel depuis des millions et des millions d'années : quelques millions d'années encore avant que l'homme lui-même n'apparaisse ! C'est sans doute en Asie, durant la troisième période de 1ère tertiaire, que l'abeille butineuse a fait son apparition. Le témoignage le plus ancien que l'on connaisse de la présence des abeilles sur le globe est un insecte fossilisé, incrusté dans un bloc d'ambre de la Baltique daté de 60 millions d'années.

    Aujourd'hui (et plus précisément depuis la parution d'un décret au Journal officiel en 1976), le miel bénéficie d'une définition précise :

    C'est la denrée alimentaire produite par les abeilles mellifiques à partir du nectar des fleurs ou des sécrétions provenant des parties vivantes des plantes ou se trouvant sur elles, qu'elles butinent, transforment, combinent avec des matières spécifiques propres, emmagasinent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. Cette denrée alimentaire peut être fluide, épaisse ou cristallisée.

    Outre le miel issu du nectar des fleurs et qui nourrira la ruche pendant l'hiver, les abeilles amassent le pollen destiné aux larves et fabriquent une substance encore incomplètement connue, la "gelée royale", exclusivement consacrée à l'alimentation de la reine.
    Ces deux substances, gelée royale et pollen, sont également commercialisées en petites quantités, non pas comme produits alimentaires mais à titre thérapeutique.
    Les avis, malgré les effets bénéfiques constatés, restent encore très partagés en ce qui concerne leur efficacité à l'échelle humaine.


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  • L'abeille

     

    L' abeille est un insecte de l' ordre des hyménoptère, famille des apidaeb(ordre des insectes à deux paires d' ailes membraneuses, comprenant aussi les guêpes et les fourmis). Ce type d' insecte est social, sauvage et domestique. L' abeille est élevée pour le miel, le pollen, la gelée royale et la cire. Elle ne vit qu' en société.

    Un essaim se compose de trois castes: la reine, les ouvrières et les faux-bourdons.

    Tout randonneur, même occasionnel a eu l' occasion de passer ou de s' approcher d' une ruche. Il est ludique de s' arrêter à une distance d' une dizaine de mètres environ et d' examiner le va et vient des abeilles. A l' aide d' une paire de jumelles et en visant une fleur on se rend compte du travail incessant des abeilles. Sans relâche elles butinent et virevoltent dans la lumière du soleil. Leur but: ramener nectar, pollen, eau, propolis.

    Composition d'un essaim:

    Un essaim est un groupe d' abeilles, composé d' une reine et de plusieurs dizaines de milliers d' ouvrières. A la belle saison, généralement en mai, un certain nombre d' abeilles abandonne la colonie surpeuplée en vue d' en fonder une nouvelle. Avant de partir, elles se gorgent de miel pour se nourrir ultérieurement.

     

    La reine:

     

    Mère de toutes les abeilles, elle assure la cohésion et la vie sociale de la colonie. Sa durée de vie est estimée à 3 - 4 ans. En saison printanière, par grande floraison, les ouvrières récoltent abondamment nectar et pollen, et incitent la ponte de la reine qui peut atteindre 1500 à 3000 oeufs par jour. Elle pond ses oeufs au fond des cellules appelées alvéoles. Pour que la reine puisse pondre, elle doit être fécondée par plusieurs faux-bourdons. Les spermatozoïdes des mâles sont collectés dans le réceptacle séminal de la reine, où ils sont emmagasinés à vie. On reconnaît facilement la reine de par sa taille plus grande et son corps plus fin que celui d' une ouvrière. Les apiculteurs leur appliquent un signe, une couleur selon un code à 5 couleurs pour les repérer facilement.

    Quand la reine se sent vieille, elle "autorise la fabrication de cellules royales" et déclenche la fabrication d' une bouillie spéciale, la gelée royale, qui permettra la fabrication de reines. Puis elle part avec la moitié de la colonie. Elle va chercher un abri, par exemple dans le creux d'un arbre ou dans une vieille ruche ou derrière un volet, pour créer une autre colonie. Quand les nouvelles reines deviennent adultes elles vont se battre. Celle qui sortira vainqueur restera seule. Les autres seront emballées puis tuées par les ouvrières. A ce moment là, la reine vainqueur va sortir pour son unique voyage de noces. Les mâles ou faux-bourdons vont s' accoupler avec elle en plein vol, à env. 15 mètres du sol. Ils meurent immédiatement après. La nouvelle reine va ainsi remplir pour la vie une spermathèque (réserve de spermatozoïdes) et retourner dans la ruche pour passer le restant de ses jours à pondre.

    Les ouvrières:

    Les ouvrières s' occupent de leur souveraine: la lèchent, la nettoient et la nourrissent principalement de gelée royale.
    Elles vivent environ 38 jours en été et 6 mois en hiver. Elles peuvent effectuer trois fonctions dans la colonie: magasinières, butineuses, gardiennes. Quatre ou cinq jours environ après son éclosion, l' ouvrière adulte effectue son premier vol. Ces vols augmentent progessivement en distance. Celle-ci passe ainsi au rang de butineuse.

    Les magasinières:
    Il naît tous les jours une génération d' ouvrières adultes. Elles commencent à travailler où se situent les larves. Ensuite elles peuvent soit effectuer la transformation du nectar en miel soit avoir un rôle de gardiennes. Le nectar leur est apporté par les butineuses au retour des champs.

     

    Les butineuses:
    Elles ramènent à l' essaim du nectar et du pollen issus des fleurs, ainsi que de la propolis. Composée de matière gommeuse recueillie des bourgeons avec de l'eau, la propolis est le ciment utilisé par les abeilles. Elle permet de boucher des trous, d'assembler des pièces... Le nectar est emmagasiné dans son jabot, alors que le pollen est accroché aux pattes postérieures via la corbeille.

     

    Les gardiennes:
    Elles sont chargées de la garde et de la défense de la colonie afin d' éviter le pillage par des guêpes, des fourmis, des abeilles d'autres colonies. En hiver ou pendant de forte miellée, aucune n' est présente. Elles acceptent les butineuses dans leur colonie qu' après les avoir reconnues grâce à leur odeur. Toutefois, certains essaims faibles ne peuvent pas résister aux pillages et périront pendant l' hiver.

     

    Les faux-bourdons: 
    Il viennent d’œufs non fécondés. Leur rôle est de féconder la reine et de réchauffer l' essaim. Ils vivent environ 22 jours. Cependant lorsque la nourriture se fait rare, les abeilles les chassent et les tuent. Elles n'ont aucun mal, puisque ceux ci ne piquent pas.

    Les genres proches:

    Au sein de la famille des Apidae, se trouvent plusieurs genres, et notamment les bourdons, qu'il ne faut pas confondre avec les faux-bourdons, les mâles de l'abeille domestique.

     

    Les bourdons sont différents des abeilles dans le sens qu' ils n' ont pas de nid permanent. En automne, la colonie de bourdons meurt. Un bourdonSeules les jeunes reines femelles hibernent dans le sol, chacune séparément. Au printemps, la reine commence à produire une nouvelle colonie. Elle pond une première série d'oeufs dont les larves émergent après 4-5 jours.

     

    Les larves sont nourries par un mélange de nectar et de pollen, que la reine recueille elle-même dans les fleurs. Lorsque les premières ouvrières sont devenues adultes, la reine ne quitte plus son nid. Celles-ci commencent à butiner et veillent sur les oeufs. Après la production de l'ordre de 150 à 400 ouvrières, on assiste à la naissance de nouvelles reines et de faux-bourdons (mâles).

     

    A partir de ce moment, les anciennes reines cessent de pondre et finissent par mourir. L'activité de la colonie décroît. Grâce à une jeune reine, un nouveau cycle peut ainsi débuter.

     

    Reproduction des abeilles:

     

    Après la fécondation de la reine par des faux-bourdons, la ponte peut commencer. Les oeufs mesurent 1,8 mm de longueur et 0,4 mm de diamètre. Ils sont parthénogénétiques, c'est à dire qu' ils peuvent se développer, qu' ils aient été ou non fécondés par un spermatozoïde.

     


    Suivant la taille de l' alvéole: dans une grande cellule hexagonale, la reine dépose un oeuf sans que son réceptacle séminal laisse sortir de spermatozoïde. L'oeuf non fécondé donnera ainsi naissance à un faux-bourdon. Dans une petite cellule hexagonale, la reine pond un oeuf fécondé par un spermatozoïde libéré par la spermathèque. L'oeuf fécondé donne naissance à une abeille ou à une reine en fonction des soins et de la nourriture apportés aux larves.
    Quand les abeilles ont décidé d' élever une reine, elles construisent une cellule royale à partir d'une alvéole contenant un oeuf d' abeille.

     

    Huità dix jours après la ponte, les alvéoles sont operculées. Les jeunes abeilles naîtront dans les 21 jours après la ponte pour une abeille, 16 pour une reine et 24 pour un faux-bourdon.

     

    L'abeille passe, au cours de sa vie, par cinq stades :l' oeuf, la larve, la nymphe, l' imago, l' abeille adulte

    Les bienfaits du miel:

     

    Le miel a un usage thérapeutique efficace :

     

    • Pour tuer les bactéries
    • Pour calmer les nerfs et faciliter l'endormissement
    • Pour cicatriser les plaies externes
    • Contre les inflammations de l'estomac et de l'intestin
    • Contre les maladies de bronches
    • Contre la diarrhée

     


    La cure de pollen est recommandée en cas de :

     

    • Fatigue générale
    • Insuffisances des défenses immunitaires
    • Travail prolongé sur écran (pour fortifier le vue)
    • Anémie (carence en fer)
    • Troubles du sommeil
    • Troubles hépatiques (le pollen aide à éliminer les toxines du foie et réduit le cholestérol)
    • Diabète
    • Troubles intestinaux (diarrhée ou constipation)
    • Hypotension
    • Allergies
    • Rhumatismes
    • Troubles de la prostate

         

    Sources:

     

    • http://jlpetitlaurent.free.fr/abeille
    • http://lerucherdulac.free.fr

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       Le pollen

                      Abeille.Abeille.Abeille.Abeille.Abeille.

    Les abeilles ainsi que d'autres insectes butinent les fleurs et transportent les grains de pollen des fleurs visitées et les déposent ensuite lors de leur déplacement de fleur en fleur, favorisant la pollinisation des plantes sauvages et cultivées, grâce à la fécondation des organes femelles des végétaux, le pistil. Avoir une ruche dans un verger va considérablement augmenter la quantité de fruits récoltés. Le pollen provient de l'élément fécondant mâle des fleurs produit par les étamines, récolté par les abeilles. Il existe différents types de pollens selon le type de plantes d'où il est recueilli. Cette substance d'aspect pulvérulent se présente sous différentes couleurs. Les floraisons des différentes espèces s'étalent principalement de la fin de l'hiver au début de l'automne, permettant ainsi la récolte par les abeilles une grande partie de l'année.

    Pour que le pollen se conserve parfaitement dans la ruche, les abeilles emplissent leur jabot de nectar riche en ferments lactiques associés à quelques levures. Au cours du butinage, ces abeilles régurgitent goutte après goutte ce nectar pour humidifier leurs pattes postérieures où se trouvent les corbeilles à pollen. Le pollen récolté s'agglomère alors en pelotes, ensemencées en bonnes bactéries par l'abeille. Le pollen rapporté à la ruche se présente en pelotes fixées aux pattes arrières des abeilles après récolte du pollen sur les fleurs. En fait, chaque pelote contient plusieurs millions de grains de pollen collés entre eux. Ce pollen est indispensable au développement de la compagnie car il nourrit les jeunes larves en leur apportant des matières protidiques et d'autres nutriments.Au début du XXe siècle, les recherches sur les bienfaits du pollen ont commencé, les apiculteurs ayant créé des techniques qui permettent la récolte d'importantes quantités de pollen. En passant au travers d'une grille particulière installée à l'entrée de la ruche, une partie des abeilles butineuses perdent une partie de leurs pelotes. Ces dernières tombent dans un tiroir protégé par un grillage placé au dessous, permettant aux apiculteurs de récolter le pollen. Les abeilles butineuses stockent le pollen dans les alvéoles de la ruche.

     

    Composition du pollen

     

    Il contient :

     

    • de l'eau (de 10 à 12 % en moyenne pour du pollen frais),
    • des glucides,
    • des lipides,
    • des protéines végétales (25 à 30 %), dont des acides aminés et tous les acides aminés essentiels,
    • des provitamines A, des vitamines B, C, D, E,
    • des minéraux et oligo-éléments (fer, calcium, zinc, sélénium, potassium, phosphore, magnésium, fer, silicium, cuivre, manganèse, chlore, souffre...),
    • des pigments,
    • des polyphénols (flavonoïdes, antioxydants),
    • des phytostérols,
    • des enzymes favorisant les fonctions organiques, des ferments, des levures...
    • des facteurs antibiotiques naturels actifs,
    • des acides gras,
    • des fibres,
    • des hormones,...

     

     

     

    Des renseignements sur la composition et la valeur alimentaire du pollen :
    http://reiki-fleur-de-vie.fr/?p=1196

     

    *****

     

    Les vertus du pollen

     

    Le pollen est utilisé pour son apport sur le plan alimentaire et ses vertus médicinales et cosmétiques. Il est bénéfique pour le système digestif, l'équilibre pondéral, la beauté et la santé de la peau, des ongles et des cheveux. Il soulage les peaux sèches, irritées ou abîmées.

    Sa composition assez voisine de celle de la levure et son action rapide et puissante sur la flore intestinale le rapprochent des probiotiques. Le pollen contient une forte proportion d'acides aminés libres directement assimilables.

    Le pollen est un fortifiant pour l'homme également et il est connu pour ses propriétés nutritives et anti-stress. Il renforce les défenses naturelles, combat la fatigue, régule le transit intestinal. Les ferments vivants du pollen soutiennent la flore intestinale en favorisant l'absorption de bons micronutriments et l'élimination des toxines. Le pollen frais apporte des fibres et des lactoferments à l'organisme. Il est tonifiant, dynamisant, stimulant pour les muscles et le système nerveux, il a une action légèrement euphorisante. Il s'utilise préventivement pour conserver la santé ou en cas d'asthénie, de fatigue, de carences...

    Le pollen récolté par les abeilles (pollens entomophiles) ne provoque pas de rhume des foins, il est différent des pollens transportés par le vent (pollens anémophiles). Pour les personnes réactives à de très nombreux allergènes, il est plus prudent de tester en goûtant deux ou trois grains de pollen pour vérifier s'il y a une réaction. Ne pas en consommer, s'il y a inflammation de la muqueuse buccale.

    Optez de préférence pour un pollen frais non congelé, ni mis sous azote.

    Le pollen est considéré comme un élément Yang.

    La conservation du pollen frais

    Le pollen frais est cent fois plus concentré en ferments lactobacilles que le pollen séché et beaucoup plus riche en vitamines. La mise en congélation sous atmosphère contrôlée permet de stabiliser le pollen à l'état frais en lui conservant ses atouts nutritionnels et organoleptiques. Le pollen congelé à l'état frais dès la récolte conserve ses ferments vivants. Cette flore composée de micro-organismes vivants favorables à la santé est préservée par la congélation mais ne survit généralement pas au séchage du pollen. Le pollen frais est parfois proposé en barquettes au rayon surgelés.

    Le pollen supporte la décongélation quelques heures et peut être ensuite recongelé sans risque car les pelotes ne renferment aucune flore bactérienne pathogène. De plus, le pollen est composé de cellules à très faible teneur en eau et donc supporte des congélations et des dégels successifs sans altération.

    Si vous avez placé votre boîte de pollen au congélateur, sortez seulement une petite quantité de pollen correspondant à votre consommation pour les 3 ou 4 jours à venir. Recouvrez cette portion d'un tissu pour que le pollen puisse "respirer" et placez-la au réfrigérateur et remettez votre boîte entamée au congélateur.

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    La consommation de pollen frais

    La cure conseillée est de 6 semaines, à raison une cuillérée à café à une cuillérée à soupe, voire plus pour un traitement d'attaque, prise au cours du petit déjeuner par exemple.

    Le pollen se consomme souvent enrobé d'une cuillérée de miel qu'on laisse fondre dans la bouche. Cure à renouveler 2 à 3 fois par an. Le pollen peut également se consommer à longueur d'année.

    Le pollen frais ou frais congelé agit en synergie avec les fruits sur la flore intestinale pour renforcer l'immunité. Il peut également accompagner une soupe de légumes le soir ou bien un laitage au soja nature ou du soja fermenté ou bien dans un dessert, une compote, une infusion au miel. Il est préférable de ne pas le consommer seul.

    Les petits enfants commencent à consommer du pollen lorsqu'ils ont une alimentation diversifiée.

    Vous trouverez du pollen chez des apiculteurs producteurs, en vente lors de foires ou salons bio ou bien-être, dans les magasins de diététique, en vente sur le Net ou par correspondance.

    *****
    Les bienfaits du pollen frais

    La consommation de pollen frais, excellent régulateur du système digestif et du transit, améliore l'état des personnes souffrant de colopathie fonctionnelle et de la maladie de Crohn en associant fibres, ferments lactiques et caroténoïdes. Cette synergie est particulièrement remarquable dans les pollens provenant de fleurs de ciste, le pollen de ciste protège la muqueuse intestinale. Le pollen de saule est indiqué pour les troubles de la prostate et pour prévenir ou retarder du vieillissement oculaire. Le pollen de châtaigner est préconisé pour lutter contre les troubles de la ménopause. Celui de bruyère favorise la mémoire et est recommandé pour les problèmes circulatoires.

    Le pollen est souvent séché avant d'être commercialisé en pots en verre. Le pollen sec se consomme généralement à raison de 2 à 3 cuillérées à café par adulte ou 1 à 2 pour un enfant.

    Le pain d'abeille est la nourriture des abeilles, un mélange de pollen frais, de sécrétion faite de miel, de nectar et d'enzymes. Il est riche en lipides, en protides, en acides aminés...

     

     

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  • Culture des champignons

    Culture des champignons

     

    La culture du champignon de couche est d' origine française et date d ' environ 1670. Grâce aux recherches poursuivies depuis plusieures décénnies la production c ' est largement améliorée.

    Le substrat est à base de fumier de cheval ou de déchets organiques comme la paille , on l ' enrichit ou on le rééquilibre selon un cahier des charges très précis.
    Le compostage biologique est réalisé en deux phases:
    Fermentation en tas avec retournement.
    Fermentation controlée en chambre de pasteurisation.
    Pour cette seconde phases le compost peut être traité en tas ou en caisses , il doit être hautement nutritif et spécifique pour les champignons de couche.

    L ' inoculation s ' effectue à partir de blanc produit dans des laboratoires, il se trouve sous forme de plaquette. Le mélange est alors mis en sacs ou en caisses , l ' envahissement du mycélium s ' effectue en chambre d ' inoculation à 24 °c. Lorsque le substrat est complètement envahi, on procède au recouvrement avec une terre dite de gobetage, nécessaire à la fructification.

    Les sacs sont ensuite amenés dans des caves ou dans d ' anciennes carrières aménagées, la température doit être de 16°c , sans lumière avec une humidité saturée et une très bonne aération. La récolte dure de 8 à 12 semaines, le substrat peux ensuite servir d ' engrais en agriculture.

    Le champignon de couche est très riche en protéines et pauvre en lipides, il contient de nombreuses vitamines et oligo-éléments. C ' est le champignon le plus cultivé , la production mondiale dépasse les 1 400 000 tonnes dont 300 000 tonnes pour la France.

    Local
    Pour cultiver des champignons , il faut disposer d' un local sain qu' il bénéficie d' une température constante comprise entre 10 et 16° (12° à 14° est idéal). Son aération doit être facile à doser sans courants d' air. Les anciennes carrières , caves , sous-sols sont le plus souvent utilisés.

    Fumier
    Il faut choisir un fumier chaud. Celui de cheval est le meilleur mais ceux d' ane ou de mulet peuvent être utilisés. On peut additionner 1/3 de fumier de mouton à condition que le mélange soit bien homogène. Le fumier doit être bien imprégné d' urine et de crotin, les autres fumiers sont a proscrire.

    Préparation du fumier
    C' est un point capital, pour obtenir une fermentation correcte, il faut traiter au moins 1 m3 de fumier à la fois. Faire un tas d' un mètre de haut en couche successives , en secouant énergiquement le fumier pour déliter les mottes et obtenir un mélange parfait des parties sèches et humides. Battre chaque couche avec le dos de la fourche pour tasser la couche. Après avoir terminé le tas tasser énergiquement puis arroser copieusement.

    Fermentation
    La fermentation fait rapidement monter la température, il faut la contrôler avec un thermomètre spécial , après 4 ou 5 jours elle doit atteindre 70 ° environ. Lorsqu' elle commence à redescendre après 6 à 8 jours le fumier est bon pour la première retourne.
    Cette opération consiste à démolir le tas pour le reconstruire de la même façon en plaçant sur les bords ce qui était au centre et réciproquement. Bien secouer le fumier et arroser modérément les parties paraissant sèches. La fermentation repart un peu moins forte en suivant la même courbe, montée en température puis descente, un second retournement peut être nécessaire mais le plus souvent le fumier est près après 6 à 8 jours.
    Le fumier 'fait' se reconnait à :
    - Il n' a plus l' odeur d' ammoniaque mais une odeur de champignon.
    - Sa paille présente un aspect huileux, elle se brise facilement.
    A ce stade le fumier est prêt, il faut l ' employer sans délai.

    Confection des meules
    Les meules sont formées en dos d' ane de 50cm de base et de hauteur ou accotées contre un mur. Il faut monter les meules en petites couches successives en tassant fortement , puis peigner la meules avec la fourche pour rendre la meule bien régulière. Une autre solution est de mettre le fumier dans des caisses d' une vingtaine de centimètre de haut. Ces caisses peuvent avoir des pieds et être empilables pour gagner de la place.
    Laisser ensuite au repos en controlant la température interne , si elle dépasse 30 ° il faut faire quelques trous avec un baton pour évacuer la chaleur. Quand la température se stabilise entre 20 et 25 °, le fumier est prêt à être ensemencé.

    Ensemencement
    Cette opération appellée aussi 'lardage' consiste à insérer sous la meule le blanc de champignon . Diviser les plaquettes de blanc en tablettes de 4x4 cm (les 'mises') et placer parallèlement à la surface de la meule en les enfouissant de 3 à 4 cm.
    Chaque ligne espacèe des autres de 20 cm sont montées en quinconce , en caisse on peut rapprocher les lignes à 15 cm.
    Dix jours après l' ensemencement les 'mises' doivent commencer à émettre des filaments blancs dans le fumier , remplacer celles qui ne manifesteraient pas de signes de reprise.
    Après 8 à 10 jours le blanc doit avoir envahi toute la meule. Retirez alors les mises et les jeter , elles ne sont plus utiles. Retasser la meule à la main en lissant les flans.

    Gobetage
    Cette opération consiste à recouvrir d' une couche uniforme de 2cm la meule d' un mélange terreux spécial. Les champignonnistes emploient la la pierre de carrière broyée, mais on peut utiliser une terre argilo-sableuse ou du sable argileux additionné de 10% de platras broyés. On peut aussi incorporer 10% de tourbe horticole.
    Ces matériaux tamisés sont humidifiés sans excès. Une excellente précaution consiste à les débarraser d' éventuels germes de maladies en additionnant l ' eau de 2 l d' extrait d' eau de javel à 50° Baumé par mètre cube de terre. Le mélange est utilisable quelques jours après la désinfection.
    La réalisation du gobetage demande un petit tour de main, il faut projeter la terre sur les flans de la meule puis immédiatement tasser sans excès. On commencera par le bas en remontant vers le sommet. Le plus souvent on utilise une pelle en bois ou une truelle pour faire cette opération mais on peut aussi utiliser une planche pour tirer la terre vers le sommet de la meule. Le gobetage est beaucoup plus simple pour la culture en caisse où il suffit d' étaler le mélange.
    Lorsque la terre semble sèche , arroser légérement en utilisant un arrosoir avec une pomme fine pour éviter les risques de ruissellement.


    Récolte
    Le délai avant récolte est variable en fonction de la saison, la température, les champignons commencent à apparaitre un mois après le gobetage. Cueillir régulièrement, dès que le bord du chapeau commence à se décoller du pied. Opérer délicatement en applicant un mouvement de rotation pour détacher le champignon de sa base. Reboucher les trous avec de la terre à gobetage, la récolte peut durer 3 mois.

    La culture des pleurotes

    La culture des pleurotes date des années 1970 en Europe alors qu ' en Asie en particulier au Japon cette culture est connue de longue date, elle est souvent considérée plus simple a réaliser que la culture des champignons de couche.

    Les pleurotes sont cultivés sur de la paille humidifiée enrichie par un additif azoté puis rapidement pasteurisée entre 60° et 70°. Le support peux être préparé en 3 à 4 jours au lieu d' une vingtaine de jour pour les champignons de couche.

    Il existe de nombreuses variétés, on en trouve des gris , jaunes, roses, ardoise, brun etc...
    L' incubation mycélienne s' effectue en 15 à 20 jours de façon à ce que la température dans le substrat n' excède pas 27°.

    Les pleurotes ont besoin de lumière pour fructifier, il faut adapter la température en fonction de la souche utilisée, par exemple 10° à 14° pour les pleurotes ostreatus alors qu ' il faut 18° à 20° pour les pleurotes cornucopiae. La fructification a lieu en 8 à 15 jours après la fin de l' incubation, la récolte peut durer 1 à 4 mois.
    La culture s' effectue en sacs de 20 kg fermés après l' ensemencement, puis empilés les uns sur les autres ou mis sur des étagères.

    Les pleurotes roses et jaunes peuvent facilement être cultivées en amateur dans un jardin ou dans un local non chauffé, sur de la paille ou de sciure. Par contre la production restera irrégulière.

    Les Champignons

     

    Un champignon, c'est quoi ?

    Les études en biologie moléculaire semblent favorables à l'hypothèse selon laquelle les champignons forment un règne différent du règne végétal.
    Même si les champignons possèdent un appareil végétatif comparable à celui des végétaux, contrairement à eux, ils sont dépourvus de chloroplastes (cellule contenant la chlorophylle). Ils sont donc incapables de fixer le dioxyde de carbone pour fabriquer les substances nécessaires à la croissance de leurs cellules.

    Les champignons sont donc tributaires soit de matières organiques mortes, soit d'organismes vivants. On dit qu'ils sont hétérotrophes, comme l'est l'ensemble du règne animal, tandis que les plantes "vertes" sont dites autotrophes (capables de fabriquer leurs constituants carbonés par photosynthèse).

    Qu'y a-t-il à la table du champignon ?

    En revanche, comme tous les végétaux, les champignons se nourrissent par osmose (diffusion spontanée d'un composé chimique - souvent de l'eau - à travers une membrane cellulaire semi-perméable) : d'où l'importance des conditions d'humidité dans le développement des champignons.
    Ceux qui se nourrissent de matières végétales ou animales mortes sont des saprophytes. Ils contribuent au maintien de l'équilibre biologique du milieu en dégradant la totalité des déchets organiques.
    Ceux qui croissent sur des organismes vivants entretiennent :

    • soit une relation de partages équilibrés de substances, ce sont alors des symbiotes ;
    • soit une relation de dépendance à leurs hôtes, ce sont alors des parasites.

    Le champignon : la partie immergée de l'iceberg

    Les champignons sont divisés en 2 grands groupes : les champignons inférieurs (ou micromycètes) et les champignons supérieurs (ou macromycètes).
    Chez les champignons supérieurs, le mycélium (long filament ramifié microscopique l'appareil végétatif) est cloisonné et persiste en terre après disparition de la partie fructifère (improprement appelé le champignon).
    La plupart des champignons se reproduisent par des spores (en quelque sorte les graines).
    Chez les champignons supérieurs, les spores sont portées dans des "sacs" appelés

    • asques chez les champignons ascomycètes (Truffe noire du Périgord)
    • basides chez les champignons basidiomycètes (Cèpe de Bordeaux).

    Coupe d'un champignon à lamelles © Jean-François Magne / Corif

    Les lames ou les tubes des champignons basidiomycètes constituent la partie fertile. Elles sont généralement protégées par le chapeau.
    En germant, une spore tombée au sol donne naissance au mycélium. Chez les symbiotes, le mycélium enveloppe les radicelles des végétaux dont il se nourrit et, en retour, leur fournit les composés azotés dont ils ont besoin. Cette association à bénéfice réciproque entre les racines d'une plante et le mycélium d'un champignon est appelée mycorhize. On trouvera dans cette catégorie la majorité des champignons forestiers.

    Le cycle des basidiomycètes peut-être végétatif (asexué) ou sexué. Il est asexué quand les spores sont formées à partir des filaments mycéliens par simple multiplication cellulaire.
    Il est sexué quand, à la suite d'une conjugaison complexe, les filaments mycéliens s'enchevêtrent, se serrant les uns contre les autres, pour former une masse compacte qui constituera la partie fructifère (le champignon au sens usuel du mot).

    Vesse-de-Loup Perlée
    (Lycoperdon perlatum)

    Hydne corallien
    (Hericium caralloides)

    Russule Charbonnière
    (Russula cyanoxantha)

     

    • La Vesse-de-Loup Perlée est un champignon du sous-bois mixte qui apparaît en été et en automne. A maturité, les spores sont expulsées en petit nuage vers l'extérieur. De nombreuses espèces de vesses existent.
    • Champignon saprophyte, l'Hydne de Corail se rencontre dans tous les milieux forestiers sur les souches et les troncs morts. Les saprophytes jouent un rôle très important dans le cycle alimentaire de l'écosystème forestier.
    • Champignon à lamelles adnées, le chapeau de la Russule Charbonnière est d'abord convexe, puis forme une coupe avec l'âge, mais il est toujours déprimé en son centre.

    Mais t'es qui toi ? - Identification des champignons

    Attention, la difficulté de la détermination des champignons tient pour une large part à leur polymorphisme : un même champignon va pouvoir se présenter sous un aspect très différent selon les conditions météorologiques et selon son âge.
    Par exemple, la forme du chapeau change avec l'âge : d'abord convexe, il s'étale et se creuse progressivement. Des espèces différentes peuvent aussi se ressembler, leurs déterminations passent par la différenciation de détails parfois non perceptibles d'emblée.
    En mycologie, comme dans toutes les sciences naturalistes, pour identifier, il faut savoir quoi observer... et pour cela, l'observation de l'espèce doit être précise et nécessite l'utilisation de terme spécifique dont il vous faudra connaître la signification avant de vous lancer.
    On parle de champignons à lamelles (ex. Amanite tue-mouche), à tubes (ex. Cèpe de Bordeaux), à alvéoles (ex. Morille ronde), à aiguillons (ex. Pied de mouton), ou encore à plis (ex. Chanterelle commune).
    Le chapeau peut-être convexe, conique, mamelonné, déprimé, etc. avec une marge lisse, cannelée, ondulée, etc.
    Le pied peut-être qualifié de grèle, obèse, bulbeux, renflé...

    Mycologie ou cueillette pour la consommation sont des activités en expansion et la seule méthode fiable de détermination des champignons est l'utilisation de clefs, qui invitent à l'observation des caractères nécessaires et suffisants. De nombreux ouvrages illustrés décrivant l'espèce en détail et activités de pleine nature leurs sont consacrées aujourd'hui.

    Le champignon et le mycophage

    Ne boudons pas notre plaisir... le mycologue se révèle souvent être aussi un redoutable mycophage. Dernières douceurs de l'été et pluies : l'automne est par excellence la saison des champignons.
    L'équipement pour la cueillette est des plus simples : un panier, un couteau, et un guide d'identification. On n'utilisera pas de sac plastique pour sa récolte. Ceux-ci peuvent favoriser des fermentations et des contaminations micro-organiques.
    Il ne faut pas récolter abusivement les champignons. Même s'ils ne sont pas comestibles, ils jouent un rôle très important dans la nature. La détermination se fait sur le terrain et on ne récoltera que les champignons comestibles identifiés avec certitude. On laissera les spécimens les plus vieux : ils sont utiles à la reproduction, de même que les plus jeunes : pour éviter les confusions.

    Le Cèpe de Bordeaux (Boletus edulis)

    Cèpe de Bordeaux jeune
    au chapeau convexe hémisphérique

    Cèpe de Bordeaux mâture
    au chapeau convexe étalé

    Cèpe de Bordeaux vieux
    au chapeau creusé


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  • Le papillon

     

    Le papillon appartient à l’ordre des Lépidoptères, ce qui signifie « ailes écailleuses »

    En effet, ses ailes sont recouvertes d’écailles qui lui donnent sa coloration.

    L’autre caractéristique des papillons est de posséder une trompe spiralée. Il s’agit d’un large tube enroulé qu’ils déroulent pour sucer le nectar et les autres liquides dont ils s’alimentent.

    Comme celui de tous les insectes, son corps est divisé en trois parties : la tête, le thorax, l’abdomen.

    La vue et l’odorat sont les sens les plus développés. Le papillon sent les odeurs avec ses antennes qui ont des formes différentes selon les espèces. Ses grands yeux composés sont formés de milliers de facettes, grâce à eux. Il peut capter la lumière ultraviolette.

    Le thorax possède six pattes très fines et deux paires de grandes ailes.

    A la recherche d’un partenaire 

    La fonction de reproduction est fondamentale pour la conservation de l’espèce. Aussi, à certaines époque de l’année, les mâles adultes recherchent-ils les femelles. Chez les papillons diurnes, les couleurs et les dessins des ailes de la femelle attirent les mâles. 

    Ils peuvent aussi choisir leur partenaire en effectuant des vols compliqués ‘vol nuptial’ ou en secrétant des substances odorantes qu’on appelle des phéromones. Les papillons nocturnes utilisent leur odorat pour localiser leur compagne. 

    La nuit, comment se laisser guider par les couleurs ? La femelle sécrète des phéromones qui attirent le mâle. Il en détecte l’odeur d’assez loin, grâce à ses antennes. 

    L’accouplement dure quelques minutes .La femelle pose ses œufs sur la plante qui alimentera la chenille. Il y en a parfois plus de mille. Elle peut soit les regrouper, soit les déposer séparément. Il arrive qu’elle les laisse tomber dans les champs, pendant son vol.

    Au cours de sa vie, le papillon passe par quatre étapes très différentes : l’œuf, la chenille, la chrysalide, l’adulte. Pendant ce cycle, le papillon subit d’importantes transformations qui peuvent durer plusieurs années. C’est la métamorphose .Une larve sort de l’œuf .C’est une chenille. Elle commence par dévorer l’œuf vide pour faire des réserves et aborder les autres phases du cycle. La chenille ne ressemble pas du tout au papillon adulte. Elle se déplace sur les plantes grâce à trois paires de vraies pattes et cinq paires de fausses pattes en forme de ventouse. La chenille change quatre ou cinq fois de peau en grandissant .Avant chaque mue , elle cesse de manger. Puis, elle quitte sa vieille peau et une neuve, plus grande, se forme. Après une dernière mue, elle cherche un endroit pour s’accrocher ou bien elle s’enterre. Elle se transforme alors en chrysalide.

    Naissance d’un papillon 

    La chrysalide bouge peu et ne se nourrit pas. Pourtant, elle subit de profondes transformations. La chrysalide de la plupart des papillons diurnes est accrochée la tête en bas à une feuille ou à une branche par des petits fils de soie que la chenille a tissés. 

     

    La chenille des papillons nocturnes fabrique un cocon avec des branches ou de la terre. Ou bien elle s’enterre. Quand le papillon est complètement formé, il brise la peau de la chrysalide ou la paroi du cocon et sort. 

     

    A peine né, il expulse un liquide accumulé pendant la phase de chrysalide. Chez certaines espèces, ce liquide est rouge. Comme tous les papillons éclosent à peu près à la même époque, le sol est alors tacheté de rouge. 

     

    Au début, les ailes du papillon sont faibles et repliées ce qui l’empêche de voler. Accroché à une branche par ses pattes, il étend progressivement ses ailes et les laisse sécher quelques heures au soleil. Après seulement, il peut prendre son envol.

    L’alimentation du papillon 

    Chez les Lépidoptères, la chenille mange beaucoup. 

     

    La chrysalide ne mange pas du tout

     

    Et la plupart des papillons adultes se nourrissent en suçant le nectar des fleurs ; mais ce n’est pas le cas de tous. 

     

    Les chenilles mangent surtout des végétaux. La partie de la plante qu’elles préfèrent varie selon les espèces. Ce peut être les feuilles, les pousses, les fleurs, les graines ou les racines. Certaines vivent dans une plante ou un fruit dont elles dévorent l’intérieur en creusant de longues galeries. Beaucoup se nourrissent de cuir, de plumes, de vêtements, de tapis, de cartons, de farine, etc. Il y en a même qui mangent d’autres insectes. 

     

    L’alimentation des adultes est très différente. La plupart sucent le nectar des fleurs et le jus sucré des fruits murs avec leur longue trompe. Quand il ont soif, les papillons recueillent l’eau des gouttes de rosée, celle des mares ou de la terre humide. 

    Ils ont beaucoup d’ennemis

    De nombreux ennemis menacent les Lépidoptères tout au long de leur vie. Ce sont généralement des animaux qui se nourrissent d’insectes : la grenouille, par exemple, les capture avec sa langue collante. Des reptiles, comme le caméléon, beaucoup d’oiseaux ainsi que de petits mammifères sont insectivores. 

     

    La chauve-souris est le plus grand ennemi des papillons nocturnes. Cet étrange mammifère volant émet des ultrasons qui lui permettent de localiser les papillons en plein vol. 

     

    Mais les papillons de jour ne sont pas non plus à l’abri des dangers. Les araignées tissent des toiles invisibles pour les attraper. Certains insectes comme le scarabée ou la mante religieuse peuvent les chasser. 

     

    Le mimétisme est une technique souvent utilisé par les papillons nocturnes. Ceux-ci son souvent couleur marron bois, ce qui leur permet au repos de se confondre avec l’écorce d’un arbre. D’autres espèces ont la même couleur que les feuilles d’une espèce d’arbres. Certaines guêpes solitaires paralysent les chenilles avec leur aiguillon et les emportent dans leur nid pour nourrir leurs larves. 

     

    Si les papillons n’avaient pas d’ennemis naturels, il y en aurait beaucoup plus, car chaque femelle pond de très nombreux œufs. Une telle prolifération serait néfaste pour de nombreuses plantes. Elle le serait même pour les papillons, car il n’y aurait plus assez de nourriture pour tout le monde.

     

    Ils s’en vont mais… reviendront-ils ? 

     

    A certaines époques de l’année, des espèces de papillons font comme beaucoup d’oiseaux et partent en migration. Ces papillons peuvent voler très loin et la plupart voyagent en groupe. Pour presque toutes les espèces migratrices, les papillons qui partent ne sont pas ceux qui reviennent.

     

    En Europe et en Afrique, les papillons s’en vont vers le Nord, au printemps, pour se reproduire. Ils meurent. Ce sont leurs descendants qui reviennent passer l’hiver au pays d’origine.

     

    Une des rares espèces à faire l’aller-retour est le papillon monarca. Il vit au Etats-Unis et ses migrations sont vraiment spectaculaires. A l’automne, ces papillons s’envolent en groupe vers le Sud, vers la Californie et le Mexique, et parcourent plus de 3 000 kilomètres. Certains traversent l’Atlantique et atteignent les îles Canaries et l’Europe. Ils sont des milliers à partir à la recherche de climats chauds pour y passer l’hiver. Quand le beau temps revient, ils retournent dans le Nord. Cependant, tous ne feront pas le voyage jusqu’au bout.

     

    Le ver à soie

     

    L’industrie de la soie, qu’on appelle la sériciculture, est née en Chine il y a très longtemps. De nos jours, elle est encore très importante non seulement dans les pays asiatiques comme la Chine, l’Inde et le Japon, mais aussi dans certains pays d’Europe.

     

    La soie est obtenue grâce aux chenilles de certains papillons nocturnes. La plus appréciée est celle que donne le ver à soie. A la fin des beaux jours, la femelle du papillon dépose un grand nombre d’œufs. Après avoir résisté au froid de l’hiver, les chenilles naissent au printemps. Elles ne mangent que des feuilles de mûrier. Les chenilles grandissent vite et, en un mois, elles changent quatre fois de peau. Avant de se transformer en chrysalide, elles tissent un long fil de soie très résistant avec lequel elles fabriquent leur cocon.

     

    Dans le but d’obtenir de la soie, on recueille les cocons avant que les papillons adultes ne les brisent pour en sortir. Ensuite, on interrompt la métamorphose des chrysalides en plongeant les cocons dans l’eau chaude. Celle-ci les ramollit ; on peut alors enrouler la soie sur une bobine. Avec elle, on fabriquera des tissus délicats.


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  • Endives spéciales Perle du Nord

    L'histoire de Perle du Nord

    Endives spéciales four Perle du Nord

    Le grand savoir-faire des endiviers du Nord de la France groupés au sein du CELFNORD (Comité Economique Agricole des Légumes et Fruits du Nord de la France) appuyé par une recherche variétale constante les a amenés en 1983 à produire une endive toujours plus belle et plus parfaite et à la baptiser « la Perle du Nord ».

    En 1990, trois autres familles de légumes, originaires du Nord de la France, rejoignent l’endive et complètent ainsi la gamme Perle du Nord : le pissenlit des Flandres, la salade frisée fine maraîchère et le chou-fleur d'été.

    De même que pour l’endive, ces produits sont issus des cahiers des charges précis avec des contrôles rigoureux.

    La charte qualité

    Sécurité alimentaire :

    La marque Perle du Nord a mis en œuvre une démarche de traçabilité totale qui permet de reconstituer l’historique complet du produit, du semis de la graine jusqu’à la commercialisation. L’identification de chaque unité de vente, grâce à une étiquette de traçabilité apposée sur l’emballage, permet de remonter jusqu’à la parcelle et de retrouver la date de récolte et de conditionnement, ainsi que l’ensemble des interventions culturales réalisées.

    Naturalité et respect de l’environnement :

    Issues de racines cultivées selon des pratiques respectueuses de l’environnement, les endives Perle du Nord ne reçoivent aucun traitement phytosanitaire lors de leur phase de développement appelée forçage, ce qui en fait le légume sain et naturel par excellence. Des analyses de résidus inopinées et régulières permettent de garantir la conformité des produits Perle du Nord.

    Fraîcheur :

    Les légumes Perle du Nord sont produits exclusivement à la demande, et ne peuvent excéder une journée de stockage. Conditionnés dans des emballages spécialement conçus pour allonger la durée de vie des produits, la marque Perle du Nord vous garantit toute l’année des produits toujours frais, au goût authentique et aux qualités nutritionnelles préservées.

    Des produits de qualité :

    Les produits Perle du Nord sont sélectionnés dans les catégories Extra et I « sans tolérance », et répondent à un cahier des charges draconien. Etat sanitaire, longueur, diamètre, homogénéité, aspect, forme et blancheur : chaque critère subit un contrôle qualité rigoureux, avec un niveau d’exigence bien supérieur aux normes en vigueur. De forme parfaite, toujours frais et d’une homogénéité inégalée, les produits Perle du Nord vous assurent une cuisine plus facile, sans déchet et avec plus de goût.

    Constance et régularité :

    Un agréage de 100% des lots, associé à des contrôles inopinés, fréquents et rigoureux, assure une qualité constante et irréprochable. Une endive Perle du Nord est toujours une bonne endive et ne


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  • coeur4.gif 

    Vous fêtez un anniversaire de mariage en 2013/2014:



    Noces de Coton pour 1 an de mariage
    Noces de Cuir pour 2 ans de mariage
    Noces de Froment pour 3 ans de mariage
    Noces de Cire pour 4 ans de mariage
    Noces deBoispour 5 ans de mariage
    Noces de Cypre pour 6 ans de mariage
    Noces de Laine pour 7 ans de mariage
    Noces de Coquelicot pour 8 ans de mariage
    Noces de Faïence pour 9 ans de mariage

    Noces de Étainpour 10 ans de mariage
    Noces de Corail pour 11 ans de mariage
    Noces de Soie pour 12 ans de mariage
    Noces de Muguet pour 13 ans de mariage
    Noces de Plomb pour 14 ans de mariage
    Noces de Cristalpour 15 ans de mariage
    Noces de Saphir pour 16 ans de mariage
    Noces de Rose pour 17 ans de mariage
    Noces de Turquoise pour 18 ans de mariage
    Noces de Cretonne pour 19 ans de mariage

    Noces de Porcelaine pour 20 ans de mariage
    Noces de Opale pour 21 ans de mariage
    Noces de Bronze pour 22 ans de mariage
    Noces de Béryl pour 23 ans de mariage
    Noces de Satin pour 24 ans de mariage
    Noces d'Argent pour 25 ans de mariage
    Noces de Jade pour 26 ans de mariage
    Noces d'Acajou pour 27 ans de mariage

    Noces de Nickel pour 28 ans de mariage
    Noces de Velours pour 29 ans de mariage

    Noces de Perle pour 30 ans de mariage
    Noces de Basane pour 31 ans de mariage
    Noces de Cuivre pour 32 ans de mariage
    Noces de Porphyre pour 33 ans de mariage
    Noces d'Ambre pour 34 ans de mariage
    Noces de Rubis pour 35 ans de mariage
    Noces de Mousseline pour 36 ans de mariage
    Noces de Papier pour 37 ans de mariage
    Noces de Mercure pour 38 ans de mariage
    Noces de Crêpe pour 39 ans de mariage

    Noces d'Émeraude pour 40 ans de mariage
    Noces de Fer pour 41 ans de mariage
    Noces de Nacre pour 42 ans de mariage
    Noces de Flanelle pour 43 ans de mariage
    Noces de Topaze pour 44 ans de mariage
    Noces de Vermeilpour 45 ans de mariage
    Noces de Lavande pour 46 ans de mariage
    Noces de Cachemire pour 47 ans de mariage
    Noces d'Améthyste pour 48 ans de mariage
    Noces de Cèdre pour 49 ans de mariage

    Noces d'Or pour 50 ans de mariage

    Noces d'Orchidée pour 55 ans de mariage
    Noces de Diamant pour 60 ans de mariage

    Noces de Palissandre pour 65 ans de mariage
    Noces de Platine pour 70 ans de mariage
    Noces de Albâtre pour 75 ans de mariage
    Noces de Chêne pour 80 ans de mariage


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  • parler le ch’ti

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    Acheter =acater

    affamer = dal

    aller vite =saquer din ou donner un grand coup

    allure = Dégainne

    andouille = Indoulle

    Ane = Baudet

    Annimal = Bêtal

    Annuaire = Botin

    au revoir = arvoir

    attendre = attindre

    Aussi = Auchi

    Bal ou Discothèque = Al guinguette

    balancer = Berloquer

    beau = bellot ou bieau

    beaucoup = gramint

    Bisou = Béco

    baiser = baisse
    beau = bio

    bière = eun bire, eun pinte

    Boire = Baller, Chucher, Tuter

    Bonbon = Chuque

    Bouger = Armuer

    bon dieu = vin diousse

    bon sang = vinguette

    bouche = bouc

    Braguette = Braïette

    ça = cha

    un café = un jus

    Café avec de l'alcool = Bistoule

    Casserole = Castrole

    chaise=Cayelle

    chat = qua

    Chatouille = Catoulle

    chaud = ko

    Chien = quien

    comment = hein ou commint

    chaise = caïelle

    chose sans importance = nunuche

    Chaussette = Cochette

    Cheval = Bidet

    Chèvre = Maguette

    Chiffon = loque

    collège = collèche

    Colombophile = Coulonneux

    Coup de poing = Marron

    Crier = Brailler

    cuillière = qui toule

    cuite = Biture ou Pronne

    Culotte = Marogne

    danser = dinser

    dent = din

    désordre =fourbi

    diarrhée = drisse

    difficile = Rutte

    dix = diche

    Doucement = Duch'min

    endive ou perle du Nord chicon

    fête forraine =ducasse

    fille un peu folle = toutoule

    garçon = fiu

    gourmand =galaffe

    hoquet = souglou

    jambe = gampe

    jardin = gardin

    je t'aime = ch'té ker

    les environs =  alintours

    lessives =  battée

    linge = linche

    maison = barraque

    Mal = Mo

    manger = becqueter

    Mélanger = Touiller

    mensonge = carabistouille

    menteur = minteux

    minutieux = tatasse

    moi = mi

    non de Dieu = non de diousse

    nombril = bedaine

    oreilles =Zigourdes

    pareil = quif quif

    petit enfant =quinquin

    petit = ch'tio 

    peureux = drissard

    pleurer = braire

    poisson =pichon

    pêcheur = pêqueu&l


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  •  

    Bien préparer son jardin pour l'hiver

     

    C’est un fait : durant  l’hiver, le gel et la neige ne sont pas favorables pour les travaux de jardinage. Néanmoins, il n’est pas pour autant impossible d’avoir un jardin d’hiver attrayant.

    A l’approche de l’hiver, on a souvent la flemme pour s’occuper de son jardin. Or, durant cette saison, l'entretien du jardin est indispensable.

    Avant toute chose, prendre quelques minutes pour enlever les mauvaises herbes et ramasser les feuilles n’est pas inutile. Au contraire, cela permet d’aérer les plantes, déjà qu’elles suffoquent avec le froid. D’ailleurs, il ne faut pas laisser à ce dernier le loisir de dévaster le jardin. Pour ce faire, il est conseillé de rentrer les plantes en pot ainsi que les agrumes telles que les citronniers et les orangers. Et pour cause, ces derniers sont extrêmement sensibles aux gels. Bien évidemment, il n’est pas judicieux de les ranger à l’intérieur de la maison étant donné qu’ils nécessitent des écarts de température pour assurer leurs prochaines floraisons. Le mieux est de les mettre dans une serre froide.

    Concernant les autres végétaux plantés à même le sol, l’idéal est de recouvrir leur base avec de la paille ou des feuilles, et de coincer ces protections naturelles sous une couche de sable ou de terre afin d’éviter qu’elles ne s’envolent. Quant aux arbres, il suffit de les recouvrir par des feutres d’hivernage que l’on peut acheter auprès des diverses jardineries.

    L’hiver apporte également de redoutables éléments nuisibles : les insectes. En effet, durant cette saison, les parasites sont souvent en stade de larves et ravagent considérablement la végétation. Par conséquent, c’est le meilleur moment pour traiter les plantes en utilisant des produits à effet instantané. Ces derniers ne sont pas conseillés durant l’été car les fleurs sont plus nombreuses tout comme les insectes qui peuvent véhiculer le produit. Pour attaquer les asticots qui élisent domicile sous l’écorce, le recours à l’huile végétale est efficace. Et pour cause, ces compositions ramollissent les carapaces de ces larves et les rendent vulnérables au froid et surtout aux prédateurs. Quoi qu’il en soit, l’important est d’utiliser des produits destinés à la culture bio.

    Par ailleurs, l’hiver est également le moment propice pour préparer le jardin à la venue du printemps. En effet, c’est la saison favorable pour semer les végétaux avec des racines nues et aux bulbes. Diverses plantes et fleurs supportent parfaitement le froid notamment les dahlias, crocosmia, glaïeuls, lys, anémones et autres renoncules.

    Concernant les arbres et arbustes, un dicton promet que « tout ce qui est mis en terre à la Ste Catherine (soit le 25 novembre) prend racine ». Toutefois, n’importe quelle date peut être parfaite dans la mesure où le temps est sec et doux d’une part et que l’endroit prévu pour la plantation est bien exposée à la lumière du jour.

    Pour faire face au développement de la mousse, pour les plantes en croissance, la préparation de la floraison du printemps se traduit par la coupe du bois. Dans cet objectif, trois règles de base sont à suivre impérativement. D’abord, il faut éviter de couper les bois gelés. Ensuite, la découpe porte principalement sur les branches chevauchantes afin de garder la structure de l’arbre. Enfin, la coupe radicale est prohibée car cela fragilise l’arbre et favorise la propagation des maladies ainsi que l’invasion des parasites.

    Le jardin, ce n’est pas simplement les fleurs et les plantes. De ce fait, l’entretien durant l’hiver porte également sur la réparation des dalles d’allées endommagées, sur la protection des bords des bassins afin d’éviter qu’ils ne craquent sous la pression de l'eau gelée ainsi que celle des mobiliers de jardin.


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  • Boulogne-sur-Mer 62200

     

     

    Boulogne-sur-Mer est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région du Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelés les Boulonnais.A proximité du Tunnel sous la Manche, à deux heures trente par l'A16 de Paris, au cœur de la Côte d'Opale et du Boulonnais, région verdoyante et vallonnée, Boulogne-sur-Mer étonne et séduit qui ne la connaît pas…

    Riche d'un patrimoine qui lui vaut le titre envié de Ville d'Art et d'Histoire, la ville haute dresse ses témoins de pierre : un beffroi du XIIème siècle, de formidables remparts du XIIIème siècle, un Château-Musée captivant, une cathédrale imposante, une crypte médiévale, …

     

    Boulogne-sur-Mer est aussi le premier port de pêche de France, avec une gastronomie du poisson appréciée de tous les gourmets.
    Près de la plage, Nausicaä, Centre National de la Mer, vous propose un fabuleux voyage dans les mers du monde entier.Rendez-vous traditionnel des Boulonnais, le marché de la Place Dalton s’étend vers la rue Thiers à partir du 26 juin. L’arrivée de nouveaux stands consacrés aux produits du terroir permettra de proposer une offre élargie et favorisera le commerce dans le centre ville.
    Ce marché du terroir gourmand aura lieu tous les samedis du 26 juin au 2 octobre dans la rue Thiers.
    Les automobilistes sont donc invités à ne pas stationner entre la rue Félix Adam et la rue Monsigny, sur les places qui accueilleront ces nouveaux stands et ce dès le vendredi soir, l’installation du marché débutant le samedi dès 7h le matin.

    Entre le port et la ville fortifiée, le centre ville, en partie piétonnier et très animé invite à flâner à la découverte des nombreuses terrasses de café et commerces de toute sorte.

    Le Quai Gambetta, aménagé en agréable promenade, offre un spectacle continu sur le port dans la ville.

    Puis, après avoir parcouru les rues piétonnes du centre commerçant, les visiteurs arrivent Place Dalton, devant l'Eglise Saint Nicolas.

    La place Dalton, dominée par l'église Saint Nicolas, vibre aux sons du marché, très coloré, tous les mercredi et samedi matin. Tout autour et dans la petite rue du Doyen, de nombreux restaurants et cafés participent à l'animation du centre ville.

    Un site chargé de Culture et d'Histoire

    Centre administratif et religieux de Boulogne-sur-Mer, la ville haute ou "vieille ville" constitue un remarquable ensemble urbain de plan rectangulaire d'environ 400m sur 300, dominé par le beffroi et le dôme de la cathédrale. Elle est ceinte de puissants remparts édifiés au début du XIIIème siècle par le comte de Boulogne sur les bases de la muraille gallo-romaine.


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  • l’aquarium de Nausicaa

     

     

    Plongez dans le plus grand complexe européen dédié à la connaissance de l’univers marin… Tout commence par l’infiniment petit et la multitude, le plancton source de vie dans les océans.

     

    Laissez vous surprendre ensuite par la grande diversité de la vie : 34 000 animaux présents dans 4,5 millions de litres d’eau répartis dans une quarantaine d’aquariums et grands bassins.

     

    Imaginez l’avenir sur notre planète bleue lorsque 6 milliards d’êtres humains exploitent ses ressources…

     

    Vivez une visite encore plus active, participez aux animations organisées chaque jour et sans cesse renouvelées, apprivoisez les raies d’une caresse, goûtez aux saveurs de la mer, respirez le grand large sur la Côte d’Opale…

     

    Aquariums géants aux formes uniques, découverte des réflexes quotidiens de milliers de poissons, de leur alimentation et de leur système de défense, rencontre nez à nez avec des homards ou des requins, bassin tactile pour caresser les raies, embarquement sur le pont d'un chalutier grandeur nature, ... et plein d’autres surprises à découvrir !

    À Nausicaá, tout a été conçu pour que le public découvre la mer et ses paysages, ses habitants, ses ressources.

    C'est dans une pénombre bleutée accompagnée d'une musique cristalline, du chant des baleines ou du cri de la langouste que le visiteur devient voyageur.

    Tarifs :

    Adultes : 18,30 €. Enfants (de 3 à 12 ans) : 11,95 €.

    Tarifs préférentiels pour les familles (à partir de 2 adultes et 2 enfants)

    Toutes les informations sur les horaires et tarifs :

    www.nausicaa.fr

    La fermeture annuelle de Nausicaa aura lieu du 6 au 24 janvier 2014 inclus.


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  • La bêtise de Cambrai

    La bêtise de Cambrai ,est le fruit d'une belle erreur d'un confiseur. Cette spécialité fait partie de ces bonbons à la menthe aux vertus digestives incontestables. Selon la légende officielle, ce bonbon serait né au XIXème siècle d'une erreur de l'apprenti confiseur qui aurait mal dosé sucre et menthe et aurait insufflé de l'air dans la pâte par inadvertance. Jules Despinoy houspilla son mitron, ayant laissé brûler son sucre au fond d'une marmite en lui lançant la célèbre phrase " Tu ne sauras faire que des bétises dans ta vie ". 

    La réprimande et la faute commise traitées de "bêtise" furent au final un véritable succès. Le fameux bonbon raté fut très sollicité par les habitants de Cambrai car très rafraîchissant et très bon. C'est ainsi que seraient nées les bêtises et qu'elles devinrent la grande spécialité de Cambrai. 

    Son histoire est longue, et il a fallu une quarantaine d'années pour qu'un concurrent vienne débaucher le mitron de Jules Despinoy, qui confia le secret de fabrication à son nouvel employeur. Jules Despinoy intenta un procès et la presse s'est emparée de ce fait divers qui désormais fait parti de notre histoire. Ce bonbon figure à l'inventaire du Patrimoine Culinaire du Nord-Pas de Calais depuis 1992.

    La maison DESPINOY est une des plus anciennes confiseries de la ville. Cette fabrique familliale fut reconnue officiellement comme seul créateur des Bêtises de Cambrai par la cour d'appel de Douai. L'usine, autrefois située au centre de Cambrai, a connu plusieurs adresses et les boites anciennes des confiseries permettent donc de dater les lieux de fabrication des établissements DESPINOY.

    Elle s'étend aujourd'hui sur les locaux de Fontaine Notre Dame ( près de Cambrai ) qu'il est possible de visiter. Les ateliers sont visibles et permettent de visualiser les différentes étapes de fabrication des Bêtises.

    Gravures anciennes, médailles, diplômes, boîtes d'époque, sont aussi exposés à l'e

    Située en plein Nord de la France, Cambrai est une ville de mystères et de légendes qui a su au fil des siècles séduire bon nombre de visteurs provenant du monde entier. Elle porte ainsi les traces du temps à travers ses anciennes fortifications, ses édifices religieux et ses rues pavées. Les Bétises de Cambrai feront indiscutablement parmi de vos visites de la ville. 

     

    La Bêtise de Cambrai est un bonbon 100% naturel. Il existe aujourd'hui plusieurs saveurs tels que violette orange, framboise et pomme verte. La première et véritable "Bêtise de Cambrai" fabriquée par la Confiserie DESPINOY est appréciée dans le monde entier.

     

    Horaires :
    de 8h à 18h 
    Visite de la fabrication de 9 h à 15h Compter 1heure de visite avec dégustations & explications
    Adresse :
    SARL DESPINOY   1519 RN 59400 FOntaine Notre Dame
    Réservations :
    par mail ou
    Téléphone : 03 27 83 57 57
    Fax : 03 27 83 03 73

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